Spiritualité et religions
 
   
Décalogue de la sérénité
Prière du matin
Lettre à un ami "mécréant"...
Pâques
Pour moi, être saint signifie être moi-même.
"Il m’aime, je réponds à son amour : c’est tout simple."
La prière de l’iconographe
Noël 2008
Testament spirituel du pape Jean XXIII
Petites béatitudes
Prière du bonheur
Noël 2009
Cantique de Zacharie
Prière d’un fil électrique
Marthe et Marie dans la Bible
Profession de foi
Message chrétien à deux nouveaux époux
La théologie de la libération : son rôle anti-hégémonique
Noël 2013
Lettre ouverte au monde musulman par Abdennour Bidar
Prière du moment présent
Zarathoustra : l’homme qui créa le concept du bonheur
Lettre encyclique Laudato Si du Pape François
Prière par les sentiments pour l’humusation
Commentaire de l’Evangile de Marthe et Marie
Homélie du Pape François le 31 juillet 2016 à Cracovie (Pologne),
La spiritualité n’est pas un système religieux
     
   
   
 
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      Pour moi, être saint signifie être moi-même.
    Thomas MERTON, moine cistercien (La nuit privée d’étoile)
    Texte extrait de la Revue Panorama de novembre 2008

Le problème de la sainteté et du salut consiste donc, en réalité, à trouver qui je suis et à découvrir mon véritable moi.

Les arbres et les animaux n’ont pas de problème à résoudre. Dieu les fait tels qu’ils sont sans les consulter et ils sont parfaitement satisfaits.

Avec nous, c’est différent. Dieu nous laisse libres d’être ce qu’il nous plaît. Nous pouvons être nous-mêmes ou ne pas l’être, selon notre gré.

Mais le problème est celui-ci : puisque Dieu seul possède le secret de mon identité, Lui seul peut me faire qui je suis, ou plutôt, Lui seul peut me faire qui je serai, quand, en fin de compte, je commencerai pour de bon à être.

Les germes qui sont semés à tout instant dans ma liberté, par la volonté de Dieu, sont les germes de mon identité, de ma réalité, de mon bonheur, de ma sainteté.

Les refuser, c’est tout refuser, c’est le refus de mon existence et de mon être : de mon identité et de mon moi-même.

Ne pas accepter, aimer et accomplir la volonté de Dieu, c’est refuser l’accomplissement de ma propre existence.