Le problème de la sainteté et du salut consiste donc, en réalité, à trouver qui je suis et à découvrir mon véritable moi.
Les arbres et les animaux n’ont pas de problème à résoudre. Dieu les fait tels qu’ils sont sans les consulter et ils sont parfaitement satisfaits.
Avec nous, c’est différent. Dieu nous laisse libres d’être ce qu’il nous plaît. Nous pouvons être nous-mêmes ou ne pas l’être, selon notre gré.
Mais le problème est celui-ci : puisque Dieu seul possède le secret de mon identité, Lui seul peut me faire qui je suis, ou plutôt, Lui seul peut me faire qui je serai, quand, en fin de compte, je commencerai pour de bon à être.
Les germes qui sont semés à tout instant dans ma liberté, par la volonté de Dieu, sont les germes de mon identité, de ma réalité, de mon bonheur, de ma sainteté.
Les refuser, c’est tout refuser, c’est le refus de mon existence et de mon être : de mon identité et de mon moi-même.
Ne pas accepter, aimer et accomplir la volonté de Dieu, c’est refuser l’accomplissement de ma propre existence.
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