Extraits de la présentation :
Le TDA/H est un trouble de l’inhibition qui affecte les champs d’activités suivants :
la mise en œuvre et l’organisation ;
la vigilance et l’attention soutenue ;
l’effort soutenu et la planification ;
la mémoire de travail.
Il entraîne des difficultés à inhiber et à contrôler les idées (inattention), les gestes (bougeotte physique), les comportements et les émotions (impulsivité).
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Les personnes atteintes de TDA/H sont principalement perturbées par :
Les troubles cognitifs attentionnels : distractivité, instabilité des idées, difficultés à s’organiser, oublis et pertes d’objets.
La désorganisation associée : procrastination, difficulté à commencer puis à terminer les tâches, éparpillement, retards, difficultés avec la notion de temps et la planification des tâches.
L’impulsivité : difficulté à réfléchir avant d’agir.
Les difficultés à moduler l’intensité de leurs réactions émotionnelles : « à fleur de peau », « hypersensible ».
Début novembre 2014 : Burn out. Suivie par un médecin psy qui me prescrit un anti-dépresseur. Chaque fois que je diminue la posologie, je me sens mieux. Finalement, ce médecin subodore TDA/H et m’envoie chez LE spécialiste pour être testée. Les tests montrent que je suis une TDA/H type !
Qu’est-ce que cela signifie ? Un cerveau comme une usine, une hypersensibilité. Ingérable sans repères. Même la connaissance des besoins vitaux ne m’aide pas. Après un essai d’un médicament qu’on donne aux enfants hyperactifs que je n’ai pas supporté, il reste deux remèdes :
PLANIFIER !!! C’est logique : on ne peut pas faire plus dans un temps donné que ce qu’il est possible de faire. Il est important de DECIDER des priorités, tenant compte des besoins vitaux dans un équilibre, et de s’obéir. C’est tout un apprentissage ! Ma journée type est ponctuée des sonneries de mon smartphone pour les changements d’activité. J’obéis et je m’aperçois que j’ai du temps, je suis maître de mon temps.
DORMIR, avoir un sommeil reconstituant. Vérifier dans la journée s’il a été suffisant.
Dire que j’ai cherché toute ma vie, de dépression en dépression !
On pense que seuls les enfants souffrent de cette pathologie. Non, les adultes aussi. Comme j’espère que cet article puisse éclairer certaines personnes en détresse...
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