... Seigneur, aujourd’hui que je me souviens de ces jours où vous étiez inaccessible, je sais pourquoi notre roi Jésus nous vint de vous dans une étable. C’est qu’il n’est de palais nulle part en ce monde où l’on puisse trouver de bonté plus limpide que dans ces pauvres lieux. Là n’est que l’essentiel de ce qu’il faut pour vivre, la chaleur d’un abri, l’eau et le pain, la nuit dehors et la lampe dedans, le chant de la mémoire, l’heureuse paix des morts, la veille des vivants, et vous que nul ne voit, et vous partout sensible dans l’odeur de fumée, les craquements du bois, l’effleurement des doigts sur le visage, le remuement d’un corps et le bruit d’un soupir...
|