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      Réponse à une lettre de rupture...
    en réalité, d’interruption d’une amitié de 35 ans
    29 décembre 2013. Après un an-et-demi de passage à vide, tout semble être redevenu aussi lumineux qu’avant. Voici ce qu’il m’a dit : « Le passé reste au passé. Les personnes sont ce qu’elles sont. Comment sacrifier l’essentiel pour un détail de vie ? Il n’y a plus aucune rancune, aucun reproche. » Peut-être n’a-t-il pas lu ma réponse. Peut-être que oui. Je ne lui ai pas posé la question. Mais il n’est pas revenu sur sa lettre de rupture et le mal qu’elle m’a fait !... La vie continue...

(Lettre expurgée des aspects confidentiels)

Le mal que j’ai ressenti la nuit passée, suite à ta lettre de rupture, était inimaginable, à la fois physique et mental. Je pense qu’il en et de même pour toi. Mais pourquoi une rupture ? Est-ce possible ? Je ne peux pas le croire. Pourquoi ne pas décider simplement de faire silence entre nous, par exemple jusqu’à ma venue... ?

Après tant d’années de relation, n’y avait-il pas un acquis profond qui nous a toujours permis de nous parler et d’arriver à nous comprendre, à nous pardonner ?

Je me souviens que tu as renouvelé cet acquis lors de notre dernière conversation téléphonique. Pourtant, je t’invitais à prendre conscience de ce qui se trouve en toi, derrière tes colères que tu estimes justifiées, normales, humaines.

La question n’est pas : c’est bien ou c’est mal ? Il ne s’agit pas de juger. Il s’agit seulement de comprendre pourquoi. Quels sont les besoins dits archaïques qui se cachent derrière une colère ? S’agit-il d’un manque : d’approbation, de contrôle (pouvoir), de sécurité ; le besoin d’être un ou séparé ?

C’est vrai que les souvenirs auxquels j’ai fait allusion ont pu te blesser. Mais en ce qui me concerne, c’était juste des exemples. Voici le lien sur mon site : Oui, la colère est une émotion parfois utile. Mais pas toujours et souvent, elle est non seulement inutile mais blesse l’autre et peut laisser des traces durables malgré nous. C’est à cela que je t’avais invité à réfléchir, pour toi (et pour moi, tes filles, ton amie (la nouvelle marraine de sa fille aînée)...) ! N’est-il pas intéressant de faire grandir sa conscience ?

Une autre manière de s’exprimer, avec plus de chance d’être entendu et d’être efficace, c’est la méthode de la communication non violente. En voici la démarche :
-  de quoi s’agit-il ? Décrire un fait sans y ajouter de jugement, d’interprétation
-  quels sentiments ce fait m’inspire-t-il (on parle uniquement de soi, pas de l’autre)
-  quels besoins vitaux derrière ces sentiments ? (idem)
-  quelle est ma demande ? Adresser une demande à la bonne personne, au bon moment...

Tu peux te souvenir et appliquer cette démarche ? Tu verras qu’il n’y aurait plus besoin de te mettre en colère.

Ce n’est pas (ta fille aînée) qui m’a influencée. C’est ce qui a mijoté en moi depuis le jour de ton anniversaire, quand nous étions attendus au repas du Festin (5 septembre 2012). Il y a des traces dans les courriers que je t’ai envoyés ensuite. Il y a aussi ce que tu m’as toi-même confié.

Après ce que nous avions vécu à ... la dernière fois que je suis courue te voir tant tu étais en détresse, et ce qui a suivi, notre relation était devenue si claire, si transparente, je ne pouvais plus m’attendre à une telle réaction de ta part. Ne nous laisserais-tu pas une chance de faire le point comme jadis profitant de ma venue... ? Je pense que nous pourrions encore avancer, grandir l’un par l’autre.

La lettre remplie d’amour que je t’ai écrite après ton anniversaire, tu sembles n’y avoir accordé aucune importance. Pourtant, elle contenait une clé pour toi, une clé que je te proposais, à force de te regarder avec amour dans la profondeur de ton être, une clé de libération.

Il ne t’est pas possible, semble-t-il, de la saisir actuellement. Je respecte cela. C’est pourquoi je te propose un silence et non pas une rupture. Tu es un homme magnifique et tu penses que te voir tel que tu es, avec ton ombre, - cette ombre, tout le monde en a une à découvrir, à accepter, à se libérer, - te mettrait en péril. Tu m’as dit : "On ne détruira pas le(son prénom)". Comme si c’était possible de détruire un diamant, c’est-à-dire l’Etre que tu es en profondeur !

En te mettant en question face à toi-même, il y a juste à détruire ce qui te sépare des personnes que tu aimes, en particulier tes filles, moi à présent, ton amie (la nouvelle marraine de ta fille aînée), ce qui te sépare, c’est une certaine image que tu te fais de toi-même et qui n’est pas exactement toi. A la fois tu revendiques la perfection aux yeux des autres, mais au fond de toi, tu es très vulnérable car tu manques d’estime de toi. C’est ce que tu manifestes.

Comme être humain, tu es en marche. Pour marcher, tu as besoin d’accepter que tu n’es pas parfait au sens parfaitement accompli. Si tel était le cas, tu serais dans la confiance, la paix. Tu resterais stable en toute circonstance. Tu serais en contact direct avec ton être profond, ta source qui te relie à l’univers.

Tant que tu n’es pas passé par cette mise en question, tant que tu ne t’oublies pas pour te mettre à l’écoute de l’autre, des autres, qui sont des révélateurs, la vie va insister et tu vas encore souffrir malheureusement pour toi. Chacun son chemin ! Il peut être long...

Tu me dis que je me suis fâchée. Mais c’était quoi exactement ? N’était-ce pas simplement m’exprimer avec force ? Trop de force sans doute ? Il arrive que je me fâche non pas pour faire du mal mais parce que je me sens impuissante et que je ne trouve pas le chemin de la rencontre. Ou parce que je constate que tu mets en doute mon amour pour toi. C’est vrai que cela m’a été insupportable. Je ne peux me fâcher que par amour. Cela ne peut pas faire mal.

Mais c’est vrai que j’aurais dû sans doute plus souvent me taire, t’écouter, te laisser trouver tes propres ressources pour dénouer ta peine. Penser aussi que tu peux être fatigué, stressé et qu’il ne faut pas accorder la même importance à toute parole. J’ai manqué de patience. Pardon pour cela. Il ne sert à rien de tirer sur les branches d’un arbre pour qu’il pousse plus vite. C’est seulement de la maladresse, je peux reconnaître mes erreurs, et se parler permet de progresser.

Je souhaite toujours apprendre et j’ai beaucoup appris par toi. En te coupant de moi, tu me prives du "cadeau" que tu représentes dans ma vie et tu te prives du cadeau que je suis pour toi. L’un par l’autre, nous pouvons grandir en tant qu’êtres humains.

Ma vie représente une riche expérience dont j’aurais voulu mieux pouvoir te faire profiter pour ton bonheur. J’ai l’impression de t’avoir beaucoup écouté (...son nom) car tu étais dans l’urgence de la survie.

J’imagine que tu es fatigué. Ta bataille pour cette survie exige une énorme énergie. A laquelle s’ajoutent sans doute tes projets avec (le nom de sa compagne).

De tout mon coeur, je te souhaite de te trouver toi, de te libérer de ce qui t’enchaîne au fond de toi, l’histoire de ton enfance, le manque de reconnaissance, de confiance, de respect de la part de tes parents. C’est cela qui encore aujourd’hui déteint sur tes relations. Cela s’appelle en Analyse Transactionnelle les sentiments parasites.

Prendre conscience et lâcher prise. Décider que le présent seul suffit. Etre dans l’amour. Etre. A ce moment, tu retrouveras tes enfants, ton amie, c’est-à-dire la nouvelle marraine de ta fille aînée et tu me retrouveras. Ton seul pouvoir est celui que tu as sur toi-même. Il n’y a rien à attendre des autres, seulement les regarder avec amour et les accepter tels qu’ils sont, souvent différents. Et puis, reconstruire.

En ce qui me concerne, l’amour que j’ai pour toi est capable de tout surmonter. Même si tu veux arrêter ici notre relation, cela ne changera rien pour moi. Je crois qu’un jour, tu vas te réveiller, te souvenir, revoir nos échanges sur Face Book par exemple. La limpidité de notre relation était unique au monde.

Un jour, il m’a été donné de t’aimer. Cela vient de l’ailleurs, comme une mission de l’au-delà. Je n’y peux rien et je n’en tire aucune gloire. Simplement, je t’aime (...son nom). Je t’aimerai toujours. C’est plus fort et plus grand que moi et que ta décision d’en rester là. Je me sens un canal divin pour toi, même si imparfait, puisque je ne suis qu’une humaine. Mais le Seigneur n’a pas eu d’autre choix. Tous les jours, nous (mon mari et moi), lui demandons de te bénir, toi,(le nom de sa compagne), tes enfants, tes proches.

Prends bien soin de toi. Sois heureux ! Je te laisserai tranquille aussi longtemps que tu le voudras. Mais le jour où tu auras envie de me recontacter, je serai là, bras grands ouverts, tellement heureuse de t’entendre. Et si nous déménageons, je te le ferai savoir.

M-M