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      Mes accouchements
    Deux enfants : un garçon, une fille
    1972, 1976

A quatre ans d’intervalle, deux accouchements tellement différents !

1972

C’était un dimanche de printemps. Il faisait beau. J’étais toute joyeuse arrivant à l’hôpital avec son père. Il était 8H30 du matin le 12 mars 1972. Nous étions très en affaire. C’était mon premier enfant. A l’époque, on ne savait pas encore déterminer le sexe.

Le docteur a voulu faire une expérience (à notre insu) : il a provoqué l’accouchement en rompant la poche des eaux. Peu à peu dans la journée, le travail s’est engagé. J’ai été étonnée de la douleur. Je n’étais pas du tout préparée et personne ne m’avait prévenue. Les douleurs se suivaient rapidement... Je ne savais pas comment y faire face.

Le soir, le docteur est venu voir où en était "le travail". "Oh, seulement 3 cm ! Cela n’avance pas !"... Il n’a rien fait pour m’aider physiquement...

La nuit s’est passée... Son père ne m’a pas quittée un seul instant.

Le lendemain, lundi 13 mars, je n’en pouvais plus. Vers midi, c’était si difficile, j’étais si paniquée, que le docteur m’a administré de la morphine. Sur la table, je n’avais plus de force. Après une demi-heure, il a été question d’une césarienne. Mais heureusement, le bébé est venu au monde naturellement... Il a poussé un cri. Moi aussi. Et tout le monde autour de nous avec un grand soupir d’aise et de soulagement. J’ai été surprise de constater qu’il s’agissait d’un petit garçon ! Il était 12H30.

Après sa toilette, on est venu nous le montrer : si beau, tout rond, cheveux noirs, peau dorée par la jaunisse, soulignée de bleu par manque d’air. On a dû le mettre la nuit suivante sous tente à oxygène...

Puis, la paix. Il a été mis au sein tout de suite. Dehors, il y avait 20 degrés. Les fleurs sortaient de partout...

La douleur d’une telle naissance laisse des traces chez l’enfant qui ont besoin d’être effacées dans le courant de la vie.

Quant à moi, je me suis promis que mon prochain accouchement serait différent. Il devait se faire pardonner en quelque sorte...

1976

4 h du matin quand j’ai perdu les eaux. Dehors, il neigeait. Son père a rapidement sorti la voiture, installé le chien dans le coffre et le petit frère encore à moitié endormi et tout étonné et grognon à l’arrière.

L’hôpital (un autre hôpital), se trouvait à une petite cinquantaine de km. Il n’y avait personne sur l’autoroute mais le camion du sel n’était pas encore passé non plus. Nous roulions lentement... Le père était inquiet : allait-il devoir m’accoucher dans la voiture ?

Nous confions à ses parents en passant le petit frère et le chien et continuons notre route.

Cette fois, j’avais été bien préparée : gymnastique prénatale, respirations, conditionnement : accepter la douleur, l’accompagner dans l’inspir et le respir, jouir du bref répit entre les douleurs... compter... Nous avons appliqué cela si bien, son père et moi, que mon bébé est né à 9h30 du matin littéralement dans les rires ! Je ne ressentais plus aucune douleur. Et toujours le même étonnement en constatant qu’il s’agissait d’une petite fille !

Elle avait souffert pourtant, le cordon noué autour des yeux. Mais si mignonne ! Déjà pleine de vie ! C’était le 27 janvier, date anniversaire de la naissance de Mozart !