(et pourquoi pas du vernis pour les ongles des petits chiens des Madames ?...)
Parce qu’on n’en a pas besoin. Il faut adopter la sobriété heureuse. Il faut arrêter de penser que la seule manière d’être heureux est de multiplier la consommation. Le malheur vient quand on n’a pas les moyens d’assurer les besoins (dans l’interview : "moyens", sans doute une erreur de dactylographie)élémentaires. Mais quand ceux-ci sont satisfaits, le superflu, l’inutile et le futile n’ont pas de raison d’être. Par contre, leur valeur pourrait assurer des besoins élémentaires dans les pays pauvres. C’est l’équité, autre valeur majeure, dont la crise a montré qu’elle n’existait guère dans nos sociétés. Si on recyle, si on est sobre, on n’use pas des ressources essentielles. Mais notre société aime créer un désir et une frustration en même temps. Or, toutes les religions du monde ont plaidé pour une certaine sobriété qui permet un développement des valeurs spirituelles qui ne sont pas liées à la rage de consommer.
Mon modeste commentaire à la lumière de la théorie des besoins vitaux développée sur ce site :
Le superflu, etc. répondent aussi à des besoins non identifiés. S’ils étaient correctement identifiés et satisfaits, alors le superflu, etc. n’auraient plus de raison d’être...
Le développement des valeurs spirituelles se passe naturellement lorsque l’on cherche à satisfaire ses besoins adéquatement et dans un équilibre. Car en tant qu’êtres humains, nous avons aussi des besoins vitaux spirituels mais ils sont souvent ignorés, noyés dans la culture de la consommation. D’où les recherches de compensations dans la drogue, etc.
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