La satisfaction adéquate des besoins est incontournable pour la santé, la survie. C’est la meilleure des préventions de maladies comme le cancer, les maladies cardio-vasculaires, les ulcères d’estomac, etc.
Nous baignons dans un champ de bactéries. Si les besoins sont correctement identifiés et satisfaits, on est normalement immunisé aussi contre les maladies virales.
Quand une maladie, quelle qu’elle soit se déclare, il est judicieux, non seulement de la soigner avec une aide médicale adéquate, mais aussi de réfléchir aux circonstances qui lui ont permis d’apparaître et/ou au signal à décoder.
Si un enfant manque d’attention, ou se sent mal à l’école, il est possible qu’il devienne sérieusement malade parce que son inconscient a programmé cette maladie afin à la fois d’échapper à l’école qui lui pèse et de trouver l’attention qui lui manque.
La théorie des besoins vitaux, c’est aussi un formidable outil de prévention du mal-être notamment des jeunes, mal-être qui se traduit par la violence et le suicide, le racket, la délinquance, la consommation de drogues, en particulier tabac et alcool.
A tous les tournants de l’actualité télévisée ou journalistique, je me dis : "Ah, s’ils connaissaient la théorie des besoins de Marge REDDINGTON !" ils feraient l’effort de comprendre les causes et mettraient en oeuvre une prévention efficace ! On cherche des explications aux tueries comme celle perpétrée en Allemagne par un ado de 17 ans. Il est facile de culpabiliser les parents ! On n’a pas retenu le fait que cet ado ne se sentait pas reconnu : on se moquait de lui... La souffrance du manque peut grandir au point de pousser à commettre des actes irréparables.
On sécurise les villes et les écoles. OK. Mais quand la sécurisation s’arrêtera-t-elle ? La prévention de la violence sera-t-elle prise en compte par le nouvel observatoire de la violence mis sur pied par le Ministre de l’Enseignement (2009) ? C’est à espérer mais comme la prévention (y compris des maladies comme le cancer) ne rapporte pas d’argent et qu’on peut difficilement en mesurer les résultats, elle n’intéresse pas ou peu les politiques et n’est pas ou peu subsidiée.
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