Lorsque des besoins ne sont pas identifiés et/ou satisfaits, ils sont substitués par d’autres.
L’insatisfaction demeure et on devient boulimique. Exemples : nourritures matérielle et spirituelle, sexe, travail,... On mange par exemple parce qu’on manque de contact, qu’on se sent insécurisé...
La compensation de besoins psychologiques ou spirituels non identifiés peut être à l’origine d’assuétudes ou addictions, toxicomanies (drogues, tabac, alcool). On prend des drogues parce qu’on n’est pas reconnu, parce qu’on n’a pas l’occasion de valoriser ses talents artistiques ou pour tenter de satisfaire des besoins spirituels par exemple. C’est une reherche de satisfaction inconsciente.
Les assuétudes peuvent prendre de multiples formes, comme "être accroc" aux jeux. La personne qui en souffre est consciente et exprime sa souffrance, est critique par rapport à la spéculation boursière mais ne voit pas comment en sortir. Il semble bien que la seule volonté ne suffise pas.
Qu’il s’agisse de substitutions ou de compensations, c’est comme si on avait un trou ici et que l’on tentait de le remplir ailleurs. L’insatisfaction n’a pas de fin. Pour en sortir, il est nécessaire, en plus de la cure de désintoxication éventuelle, d’identifier le ou les besoin(s) caché(s) et de rechercher sa(leur) juste satisfaction.
Ce qu’il faut viser, c’est l’équilibre dans la satisfaction des besoins des différentes catégories et entre besoins opposés (exemple : aimé et être aimé).
Lorsqu’un besoin occupe la personne au détriment d’autres besoins, autrement dit, l’attention excessive portée à un seul besoin, cet équilibre est rompu et peut être à l’origine d’une maladie.
La nature se charge parfois de compenser un handicap : par exemple, un mal voyant ou un aveugle vont développer leur ouïe.
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