Relation d’amour avec une "Puissance Supérieure"
 
   
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Dieu (ou le nom qu’on Lui donne) ?
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      Dieu (ou le nom qu’on Lui donne) ?
   
    1ère lettre de St-Jean, - 12 : "Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous et en nous, son amour atteint la perfection."

A mes yeux, Dieu est La conscience universelle créatrice, Le pur Amour qui se donne sans condition. Il est Un dans une trinité parce qu’Il est Relation d’amour : Père créateur, Fils par Jésus dans l’humanité et Esprit, Souffle de Vie.

Tout ce qui est l’amour dans les relations humaines est un reflet de Dieu (ou le nom qu’on Lui donne), c’est-à-dire une vibration, une énergie chaleureuse, un regard aimant et tant d’autres choses belles et bonnes... Il inspire la Vie, le plaisir, le bonheur,... Il est la Source de la Joie. Il assure la survie, la sécurité intérieure. Il donne sens. Un tel amour libère, autrement dit, sauve !

Il ne s’agit pas de "croire". Dit-on : "Je crois que le soleil va se lever ?" Il s’agit de tenter de vivre une expérience, celle d’une relation à "plus grand que soi" qui est pur Amour.

"Dieu (ou le nom qu’on Lui donne) ne se prouve pas. Il s’éprouve." Cette phrase (dont je n’ai pas retrouvé l’auteur) a été dite et redite. On ne le trouvera pas si l’on réfléchit à partir de sa seule raison ou de la science. Il ne peut pas y avoir de contradiction entre des niveaux de pensée différents.

Il nous entoure de ses anges (de mystérieuses énergies) dans la vie quotidienne comme un nuage de tendresse. Ils rassurent, soutiennent, protègent, nous donnent l’impossible dont nous avons besoin dans l’immédiat du quotidien, comme un parking là où nous le désirons ( !)... Il suffit de demander avec confiance. (J’ai mon ange "parkeur". Si je vous racontais, vous ne pourriez pas le croire !)

N’est-il pas évident aussi que la planète déborde de beautés qui nous sont gratuitement offertes ? Par qui si ce n’est Lui ?
-  les levers et couchers du soleil,
-  les nuages, la neige, la pluie, le givre et la rosée,
-  les paysages : les montagnes et la mer, rivières, cascades, lacs, étoiles,
-  tous les animaux du ciel, de la terre et des mers : rossignols, merles, pinsons et rapaces, lions et loups, biches et gazelles, papillons, abeilles et fourmis, coraux et poissons, les loutres, baleines (ce sont des musiciennes, le savez-vous ?) et dauphins dont le cerveau est plus évolué que celui des humains
-  la force indescriptible du vent dans les voiles des bateaux,
-  les arbres : tilleuls, pommiers et frènes,...
-  les fleurs : lilas, marguerites, violettes, lys et roses,
-  les légumes et les fruits
-  les pierres et cristaux...

mille couleurs...

et à travers les humains, toutes les expressions artistiques :
-  les parcs et jardins, la musique, Mozart en particulier, toutes les expressions par l’image et l’écriture : la peinture, l’architecture, la sculpture, le théâtre, le stylisme, le cinéma, la poésie, la danse et même les arts martiaux,...
-  la cuisine quand elle le veut... j’en passe...

Tous ces délices qui stimulent tous nos sens : toucher, goût, odorat, vision, audition...

et surtout l’amour, la compassion, la tendresse, le partage, la solidarité, le pardon,...

Je ne peux qu’en oublier. Que chacun fasse son propre inventaire. La beauté est d’une telle abondance qu’on n’a pas assez d’une vie pour la découvrir ! "Quelle profusion dans tes oeuvres, Seigneur !" (ps 103)

Cette beauté, n’est-ce pas le Verbe de Dieu (ou le nom qu’on Lui donne)pour et par les humains ? Comme je comprends la louange qui est gratitude, une explosion de joie !

Mais qu’est-ce que la beauté ? Certains ont tenté de la définir, de trouver des formules mathématiques... N’est-elle pas simplement un ressenti qui ravit, qui éblouit, qui émerveille, qui émeut au fond de soi commun à certains humains selon leur culture ? Qui se donne à partager ?

Et si ce ressenti de beauté au fond de soi qui est Joie était la Source ? l’Etre, invariable, immobile, une étincelle divine ? Ne sommes-nous pas de la poussière d’étoiles ? Cet Etre ne peut qu’être Eternel ! L’éternité est en nous !

Jésus est à mes yeux la manifestation la plus accomplie de Dieu (ou le nom qu’on Lui donne). Il s’est dit fils de Dieu. Il nous a montré le chemin de cette filiation car nous sommes, toutes et tous, filles et fils à vocation divine. La tête au ciel, les pieds par terre assumant pleinement notre condition humaine. Et c’est à sa manière de rompre et partager le pain que les disciples d’Emmaüs l’ont reconnu après sa mort en croix.

Dès lors, tous les êtres humains, sans distinction de genre, de race, de situation sociale, de choix de vie sexuelle, les meilleurs et celles et ceux qu’on considère les pires sont filles et fils de Dieu ! Dieu les aime tous.

Le péché ? Une des définitions qu’on lui donne dans la Bible (AT), c’est "rater la cible". En relation avec la théorie des besoins, n’est-ce pas facile à comprendre ? Rater la cible, c’est satisfaire de la mauvaise façon un ou des besoins vitaux non identifiés. On se fait mal. On fait mal à l’autre. Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas appris à prendre soin de soi, parce qu’on a été mal aimé. Et pourquoi est-on mal aimé ? Parce les personnes dont nous dépendions totalement petits ne savaient pas comment bien nous aimer, ne nous ont pas appris à prendre soin de nous. Il est possible plus tard de réparer, d’être heureux. A condition d’être motivé. L’amour motive. Cela s’appelle résilience.

Le plus grand des péchés, c’est la torture infligée par le système économique dénué d’intelligence des humains à la planète terre. Ils sont en train de couper la branche sur laquelle toute l’humanité repose. La planète hurle de douleur, ne l’entendez-vous pas ? Ces ouragans, cyclones, inondations,éboulements,... C’est sa manière à elle d’exprimer son amour maternel, de dire assez, quand allez-vous comprendre ?

On cultive la laideur, on se complaît dans la violence, on biaise l’amour,... l’argent devient un but en soi, pour satisfaire quels besoins vitaux qui pourraient l’être autrement avec tellement plus de plaisir, de bonheur, de joie et surtout, de simplicité ?

Aimer, cela s’apprend depuis la plus tendre enfance jusqu’à ce que la source en nous soit rejointe et qu’elle jaillisse naturellement de nous comme une fontaine. Aimer devient alors une manière d’être.

"Celui qui aime est né de Dieu et connaît Dieu" : Première lettre de St-Jean, Chapître 4

Albert JACQUARD (biologiste, qui se dit apprenti chrétien, adepte de la religion de l’humanitude, dit :

J’ai besoin de plus que moi. J’ai besoin de transcendance. J’ai besoin d’absolu... Je ressens l’appel vers autre chose...