Parmi les besoins vitaux physiques se trouvent : sommeil, repos et relaxation. Il s’agit de trois besoins vitaux différents qui s’expriment de manière différente et qui doivent être satisfaits adéquatement.

La Journée internationale du sommeil a lieu le 21 mars. On pourrait se demander pourquoi nous attirons l’attention sur le thème de cette journée.

Parce que le sommeil satisfait un besoin vital et que faire connaître la problématique des besoins humains vitaux en relation avec la consommation est la spécificité du RéAJC asbl, même si en ce qui nous concerne, l’accent est plutôt mis sur l’urgence d’identifier et de satisfaire adéquatement certains besoins vitaux par et pour la jeunesse.

Pour mémoire : Consommer peut être une manière de mal satisfaire de vrais besoins non identifiés (compensation). Et ces besoins peuvent appartenir à n’importe quelle catégorie qui compose la personne humaine : physique - comme le besoin de sommeil-, psychologique, intellectuelle, émotionnelle, spirituelle (en recherche de sens).

En 2003, l’objectif de la Journée du sommeil était d’attirer l’attention sur les troubles du sommeil, notamment sur l’insomnie et la somnolence, insuffisamment pris en charge et sur leurs conséquences néfastes.

Il y a mille raisons de mal dormir : les cauchemars, l’apnée nocturne, les ronflements, l’hyper-somnolence, mais le principal trouble du sommeil chez l’adulte reste l’insomnie.

Selon le Dr Charles Doyen du Centre hospitalier régional du Tournaisis, l’enquête nationale de 2004 révèle qu’un Belge sur cinq se plaint de troubles du sommeil et que 9% des plus de 15 ans consomment souvent des somnifères (Le Soir du 21 mars 2006).

Les symptômes sont variés : fatigue chronique, dépression, maux de tête... Cela entraîne non seulement des risques importants dans la vie quotidienne, mais aussi de maladies plus graves : hypertension artérielle, infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux.

Si, pour les cas extrêmes, les médicaments (ou des appareillages spécifiques comme les "pompes" ventilatoires) sont les seuls remèdes, une bonne hygiène de vie, une perte de poids pour les personnes obèses, un accompagnement psychiatrique en cas de dépression, permettent très souvent de mieux dormir.