Extrait en conclusion :
Un vent de révolte
Cependant, ce pessimisme cohabite avec un véritable souffle d’espoir. La preuve : la majorité des jeunes qualifient leur génération de "génération du changement".
Un jeune sur dix s’est déjà engagé dans une organisation politique. Un sur quatre s’est déjà mobilisé pour une association humanitaire ou une ONG. Mais surtout, six jeunes sur dix seraient prêts à s’engager dans un mouvement de révolte de grande ampleur, type Mai 68.
Ce vent de révolte souffle particulièrement chez les jeunes peu diplômés âgés de 25 à 29 ans, période qui coïncide avec une insertion professionnelle souvent longue et pénible. Par ailleurs, un jeune sur deux serait prêt à se battre pour son pays.
Le changement au quotidien
Néanmoins, le changement ne passe pas forcément par le fait de descendre dans la rue. "Il y a de nombreux gestes quotidiens qui peuvent alimenter le changement. Par exemple recycler, ou raisonner sans relâche ceux qui tiennent des propos racistes", illustre Daniela.
"Beaucoup de gens attendent un messie ou un sauveur de l’humanité. Mais le changement ne viendra pas de la politique. Il viendra de nous. Donc prenons nos responsabilités, et actons", conclut Mehdi.
Si les jeunes pouvaient prendre connaissance de la théorie des besoins vitaux ? ! Ne s’agit-il pas d’une piste crédible de changement pour leur bien-être et celui de la planète ?!... Si tel n’est pas le cas, il y a un forum sur le site de "pourlebonheur" où s’exprimer...
|