Sur le site du CJ :
15 mars : Journée internationale des droits des (jeunes) consommateurs
Que tu sois mineur ou majeur, sais-tu que tu as un statut de consom’acteur auquel des droits historiques sont liés ? Satisfaction des besoins vitaux, santé et sécurité, information et éducation, protection et assistance juridique ainsi que réparation des dommages, consultation et participation en sont quelques-uns. Sans la reconnaissance officielle de ces droits, comment être un « CRACS » en matière de consommation ? Or les « jeunes consom’acteurs » sont actuellement ignorés des politiques. Ils sont tout au plus considérés comme un « public vulnérable » parmi d’autres perdus dans les organisations de consommateurs. Ce statut est-il repris dans le Plan jeunesse ? Non.
Les publicitaires ont des recettes de séduction pour nous cuire à petit feu. Pour certains jeunes, l’absence de repères ne permet plus de résister, de se libérer de la pression sociale et des marques et oser se montrer tel qu’on est. Dans ce contexte, les jeunes ont besoin de connaître leurs besoins vitaux, pouvoir les identifier, faire la différence entre un besoin vital et la manière de le satisfaire. Etre libre et à avoir le choix permet d’exercer réellement sa responsabilité. Et pour pouvoir avoir le choix, ne faut-il pas être informé par qui de droit ? Encore faut-il aussi savoir comment établir ses priorités quand on dispose d’un petit budget. Comment éviter de s’enfoncer dans les dettes... comment s’en sortir. Et si une erreur a été commise, comment se défendre, obtenir réparation des dommages subis. Une idée : fonder un « Club RéAJC (prononcer réagissez) de résistance pour le bonheur » pour en discuter et vivre gaiement la « journée sans achats ».
Le RéAJC asbl Réseau-Association des Jeunes Consommateurs, jadis représenté à la Commission de la sécurité des consommateurs, s’offre comme une structure à se réapproprier. Il faut se mobiliser…
Marthe-Marie Rochet
Envie d’en savoir plus : www.reajc.be en lien avec www.pourlebonheur.be.
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