Le texte de la conférence chapitre par chapitre
 
   
Définir les droits des consommateurs
Notre définition de « jeune » et « consommation »
Intervention du CRIOC
Le colloque européen de 1993 : « Le jeune consommateur européen : acteur responsable ou cible vulnérable ? »
Le pacte scolaire de 1959
L’éducation à la consommation à l’école
Formation et information
Le CRIOC, les organisations de consommateurs...
Le RéAJC tente de combler un vide institutionnel
Aspects juridiques
Perspectives
     
   
   
 
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La conférence sur les droits des jeunes consommateurs
     
   

 
      Perspectives
   
    Quelles perspectives pour la mise en oeuvre d’une « politique de protection des jeunes consommateurs » ?


- Pour mémoire : le remaniement des programmes de formation des enseignants d’ici 2014. Priorité à l’information et l’éducation. C’est l’amont d’une politique de protection des jeunes consommateurs.

Si la première condition au succès d’une politique de protection des jeunes consommateurs est la participation de l’ensemble des acteurs intéressés à la définition et à la réalisation des objectifs de cette politique, les jeunes étant les premiers concernés, comment cela sera-t-il possible s’ils ne sont pas formés ? Nous pensons aussi aux jeunes non scolarisés ou en décrochage scolaire. Et quid des parents ?

La Ministre de la jeunesse et de l’aide à la jeunesse Evelyne HUYTEBROECK a lancé son « Plan jeunesse ». N’ayant pas été sollicités pour commenter la note d’intention rédigée par le Cabinet de la Ministre, puisque nous ne sommes pas un organe de jeunesse reconnu, nous avons joint notre avis à celui du Conseil de la Jeunesse que nous approuvons largement.

- Nous demandons d’ajouter dans les politiques celle de la protection du jeune consommateur. Et dès lors, de ne pas oublier de joindre aux Ministres cités, le Ministre de la Protection des consommateurs.
- Nous demandons que le RéAJC asbl soit reconnu comme CENTRE de coordination des jeunes consommateurs et reçoive les moyens d’exister
- et que ses représentants puissent siéger au Conseil de la Consommation et dans les Commissions d’avis ministériels qui les concernent.

En 2009, nous lui avions fait parvenir une note qui est à votre disposition et nous vous demandons de continuer de signer la pétition pour la soutenir. Merci d’avance !

Nous espérons pouvoir lui porter dans les prochains jours les 182 signatures de la pétition en ligne ainsi que les vôtres.

Actuellement, la jeunesse est organisée autour de quatre groupes :
- le Conseil de la Jeunesse, organe d’avis officiel et de représentation des jeunes de Belgique ;
- la Commission Consultative des organisations de jeunesse ;
- la Commission Consultative des Centres et Maisons de jeunes ;
- le Conseil Communautaire de l’aide à la jeunesse comprenant notamment les Services AMO dépendant du Ministère de la Jeunesse.

La publicité est l’une des priorités du plan d’action 2010-2011 du CJ (Commission Médias). 250 jeunes étaient présents au débat que le CJ a organisé le 1 mars sur le contrôle éthique de la publicité. Le Conseil ne peut rien envisager de nouveau avant 2012. Parmi les autres Commissions de travail qui pourraient à notre avis s’ouvrir à une dimension « consommation », on trouve une Commission Citoyenneté, Education-enseignement,…

Le Conseil de la Jeunesse est l’interlocuteur des Ministres pour la jeunesse, pourquoi ne pas le reconnaître d’office comme "organisation de jeunes consommateurs" ? Il est certain que ceci demanderait une sérieuse préparation par l’obligation qui serait faite aux jeunes consultés d’être formés et informés sur leur droits en tant que consommateurs et sur leur capacité d’acteurs en la matière.

- La Ligue des droits de l’enfant offre son infrastructure pour accueillir une Commission RéAJC à condition qu’il y ait une reprise de l’asbl. Pour être représentative, cette Commission devrait être constituée de représentants d’organisations de jeunesse. Pourquoi ne pas dès lors reconnaître, à côté du Conseil de la Jeunesse, d’autres organisations de jeunesse comme organisations de jeunes consommateurs à l’instar des organisations membres du CRIOC , notamment celles qui ont été membres du RéAJC et leur donner les moyens de cette mission grâce à un fonds interministériel ?

Ces organisations de jeunes consommateurs pourraient avoir un représentant au Conseil de la Consommation actuellement en voie de reconstitution et renouveler la participation du RéAJC comme membre effectif à la Commission de la Sécurité et de la Santé des Consommateurs.

- Le site reajc.be est à ce point indispensable qu’il a été sollicité par deux Ministres : le Ministre de l’Economie Open Vld Vincent VAN QUICKENBORNE pour sa campagne arnaques de mars 2009 et la Ministre de la Jeunesse PS Fadila LAANAN pour un répertoire « jeunes consommateurs ».

Nous demandons aux Ministres concernés par la protection des jeunes consommateurs de trouver les moyens de sa pérennité.

Nous demandons en particulier à la Ministre de la Jeunesse ECOLO Evelyne HUYTEBROECK que le répertoire créé à la demande de son Ministère par sa consoeur Fadila LAANAN, soit mis et tenu à jour et les outils référés soumis à expertise et qu’il en soit fait la promotion auprès des éducateurs.

Sur plan juridique, nous transférons notre demande d’un lieu chargé des droits des jeunes consommateurs au Délégué Général aux Droits de l’Enfant et au CRIOC.