Sécurité
 
   
Consommateur, un métier dangereux !
Sécurité et sports
Trottinettes
Vous n’avez qu’une seule vie... alors prenez-en soin !
Ascenseurs
Sécurité des encres de tatouage
La violence dans les villes
Un guide européen pour la sécurité des enfants
CONSEILS UTILES EN CAS D’ATTAQUES OU DE VOLS
Etre alerté en cas d’urgence
     
   
   
 
    Retour vers...
 
   
Santé & sécurité
     
   

 
      La violence dans les villes
    Un symptôme grave
    Comment ne pas "réagir" quand la démarche fondamentale du Ré-a-j-c est celle de l’attention aux besoins vitaux ?

Supprimer le symptôme, ce n’est pas guérir la maladie. C’est la repousser plus loin. C’est enfouir sa tête dans le sable pour ne pas voir. C’est ne pas vouloir savoir les causes ou être dépassé par ces causes. C’est un signe d’impuissance on ne peut plus malheureux en ce qui concerne les vrais remèdes. La question est-elle celle du choix : s’adapter de force (la violence répond à la violence) ou tenter tous ensemble, par le dialogue démocratique et le dégagement de moyens financiers, d’améliorer ce qui ne va pas ?

La plupart des jeunes ne sont pas des voyous. Ceux qu’on qualifie de "voyous" sont des jeunes qui vont mal, sont mal, se sentent dans une impasse qui les étouffe. Comment en sortir ? Comment s’exprimer ? Comment être reconnu ? Etre écouté ? Etre respecté ? Etre utile dans la société ?

Comment donner sens à sa vie ? Comment être heureux dans cette société ? Quel avenir ? Quelle santé ? Quelle éducation ? Quel travail ? Quel logement ? En résumé, quelle sécurité vitale ?

Si l’on ne fait que poursuivre les jeunes en justice, d’une manière générale pour les punir, le symptôme réapparaîtra ailleurs, plus loin et peut-être sous d’autres formes plus graves... Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas le faire : des personnes sont les victimes de cette violence aveugle. Mais poursuivre et punir est insuffisant. On le dit jusqu’en haut lieu.

La question que les personnes "sensées" se pose sans doute, c’est bien entendu celle du SENS.

Que signifie cette violence de certains jeunes ? Certains peuvent s’exprimer avec des mots, du théâtre, de la danse, des sports, de la musique, des dessins, du rap, etc. ; d’autres n’ont pas de mots ni d’autre moyen d’expression. Ils n’ont pas appris ou ils n’ont pu payer, en temps, en argent, cet apprentissage, les outils d’expression. Ils n’ont que des gestes désespérés pour attirer l’attention, être reconnus, être respectés comme des personnes humaines.

Les êtres vivants ont des besoins vitaux qui ne sont pas seulement physiques (pour plus d’info : cf plan du site ci-dessous). Ces besoins vitaux, par définition, doivent être impérativement identifiés et satisfaits sous peine de mal-être, maladie, mort. Les manques apparaissent sous forme de signaux, de symptômes, de désirs. Il ne s’agit pas d’envies, bien qu’il puisse y avoir des confusions entre besoin vital et envie, besoin vital et manière de le satisfaire. Par exemple : avoir envie d’une belle voiture parce qu’il n’y a pas d’autre manière de se faire reconnaître, apprécier, estimer. Mais qui est responsable de cette confusion ? Il y a suffisamment de pistes de réponse à cette question sur ce site... L’argent ne mène-t-il pas le monde à sa perte au lieu d’assurer par priorité la qualité de la vie pour tous sur toute la planète ?

L’avis de Thibaut (cf nos membres) : Même si on comprend, on ne cautionne pas ce genre de comportement. La violence ne sortira pas les jeunes de leurs problèmes. Maintenant que le signal de détresse a été donné, il faut trouver des alternatives plus pacifistes et démocratiques.

Nous ajoutons dans nos liens sous "Besoins vitaux" le site de l’Université de Paix.

Cliquez ici pour rejoindre le forum.