C’est un conseil des Equipes Populaires...
Le crédit permet d’étaler dans le temps l’achat de biens de consommation, facilitant ainsi l’accès à un bien-être minimum. Mais il ne représente pas une solution durable au problème du manque structurel de revenus. Dans une société où la surconsommation devient un mode de vie, l’incitation au crédit accroît le risque d’exclusion des consommateurs les plus fragiles.
Lorsque l’on a des difficultés à boucler ses fins de mois ou qu’on est mis en demeure de payer sa facture d’hôpital, de mazout ou de téléphone, la tentation est grande de recourir à des « ouvertures de crédit » proposées par les grandes surfaces et les sociétés de vente par correspondance. Bien que soumises aux mêmes obligations légales que tous les organismes de crédit, ces sociétés offrent des formules de crédit qui ont tendance à installer le consommateur dans un endettement permanent. En effet, les contrats sont généralement octroyés pour une durée indéterminée et ne sont plus liés à l’achat d’un bien précis. En outre, le coût de ce type de crédit est généralement élevé.
La législation belge en matière de crédit, actualisée en mars 2003, réglemente de manière assez stricte les obligations des organismes prêteurs et prévoit des mesures positives en matière de prévention du surendettement et de règlement collectif de dettes. Mais au vu de l’augmentation des chiffres de l’endettement lié aux ouvertures de crédit, il semble indispensable de renforcer le contrôle de l’application de ces mesures. Un an après la mise en place de la Centrale positive des crédits, il serait intéressant de réaliser une étude statistique pour évaluer le respect des obligations légales par les organismes de crédit.
Equipes Populaires (Monique Van Dieren)
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