Actes du Colloque
 
   
Préface de Jean-Michel Hennart
Marthe-Marie Rochet
Yamina Ghoul
1. Les jeunes et l’argent
2. Les jeunes et la publicité
3. Les jeunes et la santé
4. Les jeunes et les besoins vitaux
5. Les droits des jeunes consommateurs
Les ateliers de réflexions
1. Atelier les jeunes et l’argent
2. Atelier les jeunes et la publicité
3. Atelier les jeunes et la santé
4. Atelier les jeunes et les besoins vitaux
5. Atelier les droits des jeunes consommateurs
Projet de charte
     
   
   
 
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Evénements
     
   

 
      2. Atelier les jeunes et la publicité
   

Animateur : Didier Desonnay, conseiller économique et social et dynamicien de groupe

Les différents acteurs de la société, chacun à son niveau, doivent veiller à être cohérents dans leurs discours et leurs actions quant aux messages qu’ils envoient aux jeunes. Il ne faut pas rester passif face au martèlement et à l’agression de la publicité. Que chacun manifeste son désaccord et son opposition publiquement ; le cumul des voix et des actions finira par être entendu.

Les jeunes ne vivent pas isolés du monde et la consommation est souvent pour eux un moyen d’affirmer leur identité. C’est aussi un moyen de tester les limites de ceux qui les entourent et l’on constate que bien souvent les parents ont du mal à dire "non". On se rend compte que les adultes de référence (parents, grands-parents, …) ne sont pas toujours cohérents entre eux ; quand l’un dit non, il s’en trouve hélas un autre pour dire "oui". Ce comportement est particulièrement frappant chez certains parents séparés où le manque de concertation peut amener le jeune à se comporter comme un client qui ira de préférence chez le plus offrant. Ce phénomène porte le nom de consumérisme parental.

Comment lutter ? En essayant à tout prix de maintenir une cohérence de réaction et en conservant pour le jeune une image de référence. Sous le matraquage permanent du marketing et de la publicité, les jeunes ne se sentent pas d’autre option que celle de consommer et même de surconsommer ce qu’on leur propose. Pourtant, rares sont ceux qui ne se sont jamais sentis manipulés, abusés ou même trahis par la fameuse société de consommation.

Profitons donc du sentiment de révolte que l’on peut ressentir dans ces moments-là pour devenir acteur de son destin. Il faut se servir des ressources de cette société pour faire entendre sa voix ; il n’est pas question ici de s’opposer dans l’absolu à la publicité qui est un moyen de communication comme un autre mais d’avoir des exigences de contenu et d’éthique vis-à-vis d’elle. Pour ce faire, il ne faut pas hésiter à manifester son mécontentement auprès des annonceurs, des organismes de protection des consommateurs ou des instances concernées. Seul on ne peut pas grand chose, mais ensemble on finira par avoir du poids.