Actes du Colloque
 
   
Préface de Jean-Michel Hennart
Marthe-Marie Rochet
Yamina Ghoul
1. Les jeunes et l’argent
2. Les jeunes et la publicité
3. Les jeunes et la santé
4. Les jeunes et les besoins vitaux
5. Les droits des jeunes consommateurs
Les ateliers de réflexions
1. Atelier les jeunes et l’argent
2. Atelier les jeunes et la publicité
3. Atelier les jeunes et la santé
4. Atelier les jeunes et les besoins vitaux
5. Atelier les droits des jeunes consommateurs
Projet de charte
     
   
   
 
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Evénements
     
   

 
      1. Atelier les jeunes et l’argent
   

Animateur : Jean-Philippe Ducart, Porte-parole de Test-Achats

Personne ressource : Nadine Fraselle, Directrice de l’Observatoire du Crédit et de l’Endettement

Que les parents et la famille au sens large acceptent de parler de l’argent sans tabou et de s’interroger sur la valeur de l’argent selon le budget de la famille. Interpeller les pouvoirs publics et agir à son niveau pour que l’école retrouve son rôle privilégié de centre de réflexion et de formation des jeunes à la consommation.

Dans notre société, parler d’argent dans les familles et plus particulièrement avec ses enfants reste un tabou qu’il est extrêmement difficile de dépasser ; plus encore, peut-être, quand la famille a des difficultés financières. De plus, on constate, hélas, que les familles qui rencontrent le plus de problèmes les cachent à leurs enfants derrière leur laxisme par rapport à l’argent.

C’est bien souvent dans ces cellules familiales à situations précaires que l’on observe des comportements de dépense extrêmes pour être reconnu. Pour faire comprendre aux jeunes la réa-lité de l’argent, il ne faut pas avoir peur d’aborder la question. Il faut éduquer les enfants à la valeur de l’argent et surtout il faut montrer l’exemple, il s’agit donc d’un réel travail familial que chacun peut réaliser au quotidien.

Pour faire réellement changer les choses dans la façon d’aborder et de considérer l’argent, l’école est incontournable car elle reste le seul endroit où l’on a encore une possibilité de lutter contre les inégalités sociales (même si, force est de constater, l’école perd son rôle de promotion sociale car il existe de plus en plus d’activités payantes en dehors de l’enceinte scolaire et elles mettent en exergue les différences sociales). Il faut donc à tout prix rendre à l’école son vrai rôle et pour ce faire, il est nécessaire d’interpeller d’une part les pouvoirs publics et d’autre part les associations présentes sur le terrain afin de faire pression et qu’en un lieu au moins, les jeunes soient sur un pied d’égalité.

Le monde associatif devrait également pouvoir tenir sa place dans l’enceinte de l’école ; en somme, investir et réinvestir là où le monde des entreprises (banques, commerçants, etc.) est omniprésent afin de tenter de faire entendre un autre son de cloche et rééquilibrer les choses pour une meilleure éducation du consommateur.