Voici les recommandations simples d’un ami grec, Yannis, qui a jeté sa dernière cigarette le 31 décembre 2000 à 11h59’57’’ :
Y penser longtemps à l’avance ; se préparer ; s’imaginer doucement sans cigarettes à partir d’une date précise ; prendre le temps de la décision...
Etre attentif lorsqu’on fume pour identifier les besoins qu’on essaye de satisfaire en fumant. Par exemple : se calmer, oublier sa tristesse, occuper ses mains, sa bouche (inconsciemment, le besoin de têter), se faire plaisir, se donner une contenance en société, se sentir plus proche d’autres fumeurs, avoir l’air adulte, par coquetterie féminine,... et rechercher une autre manière de satisfaire ces besoins (si ce sont de vrais besoins) ;
Mettre doucement en place ces autres manières de satisfaire ces besoins. Par exemple : écouter de la musique, marcher, égrener un bracelet, une chaînette (à la manière des grecs), un chapelet si on est croyant, boire de l’eau, chiquer (sans sucre), développer l’estime de soi en s’autolouangeant devant d’autres avec qui on partage cette autolouange, changer la manière de s’alimenter pour y développer le plaisir gustatif... Eventuellement se faire aider par une thérapie ;
Penser à des personnes "phares", des personnes qu’on aime, qu’on admire, qui ont arrêté de fumer ;
Penser aussi à celles et ceux qu’on aime, qui nous côtoient quotidiennement et sont obligés de fumer notre tabac alors qu’eux-mêmes ne fument pas, en particulier les bébés et les jeunes enfants (tabagisme passif) ; à nos lieux d’habitation, de travail, d’école qui s’imprègnent de fumées de tabac...
Imaginer sa récompense psychique, sa fierté, la montée de l’estime de soi, la satisfaction d’y être arrivé, la garantie d’une meilleure santé et d’une plus longue vie de qualité parce qu’on respire mieux (et qu’on n’a plus une haleine de cendrier), qu’on sent mieux les parfums, on dort mieux, on goûte mieux les aliments, on retrouve une peau plus claire, des dents blanches, des forces perdues et de nouveaux amis...
Faire le calcul des économies qu’on va pouvoir réaliser grâce à l’arrêt du tabac et rêver à ce qu’on va pouvoir s’offrir et offrir à celles et ceux qu’on aime grâce à ces économies ; Yannis a épargné trois paquets de cigarettes pendant six mois pour s’offrir un merveilleux voyage en avion avec sa petite femme. Il en a conclu : Ce sont les marchands de tabac qui ont payé notre voyage ! ;
et savoir que même si on arrête de fumer, on reste un fumeur potentiel, de la même manière que les alcooliques qui arrêtent de boire ne peuvent plus goûter à l’alcool sous peine d’annuler tout l’effort du sevrage.
Rester aussi attentif à ne pas remplacer la cigarette par d’autres dépendances, comme le café, le chocolat, les "boissons au cola", les sucreries et autres "crasses"( !)...
La sensation de liberté que vous ressentirez n’a pas de prix. Les nouvelles recommandations de bonne pratique formulées par l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), vous expliquent les différentes aides disponibles et vous offrent les clés de la réussite.
Lu dans Swarado de ce 15 novembre : Certains ont des problèmes d’érection parce qu’ils fument !
Voir l’article de e-santé.
Voir aussi dans nos "liens".
|